lundi 25 mars 2013

Festival de ciné ambiental


            Si la communauté francophone avait cette semaine les yeux rivés sur la journée internationale de la francophonie. Peu savaient que les 21 et 22 mars avaient lieu les journées mondiales de l’eau et de la foret.  C’est dans le cadre de ces diverses « célébrations » que s'est déroulé le festival du film francophone sur l’environnement. 
           Toute la semaine, 4 longs métrages ainsi que plusieurs courts métrages ont été proposés aux élèves de l'école Republica Francesa dans l’auditorium inauguré depuis peu. Un remerciement spécial donc à Mr Norberto Valverde pour avoir rendu ces installations disponibles toute la semaine et permis aux enfants de découvrir ces films avec lesquels ils n’avaient jamais été en contact.
 
               
Auditorio de la escuela Republica francesa
              
           Quatre films, trois documentaires, une fiction, deux langues, une grande variété de paysages et de milieux naturels, des milliers d'animaux, et plus de 300 élèves mais un seul message : prendre conscience de la richesse, de la diversité mais aussi de la complexité de notre planète pour la comprendre et la respecter.



        Certaines projections l’auront donc été juste pour le plaisir, d’autre auront donné suite à des discussions et débats en salle noire, d’autres auront permis certains travaux en classe sur un thème en lien avec le développement durable.
             Bien que tous les films (long ou courts métrages) choisis transmettaient un message équivoque, ceux ci ne se voulaient pas alarmistes ; au contraire les films ont été sélectionnés pour leurs attraits esthétiques. La beauté incitant au respect, il ne s'agissait pas de faire "peur" aux élèves mais au contraire d'égayer leur curiosité, leur envie de connaitre à travers une faune et une flore présentées sous de nouveaux angles. D'un homme nageant cote à cote avec le grand requin blanc à la naissance d'ours polaire, les images parlaient le plus souvent d'elle même et suscitaient de nombreux commentaires chez les différents publics.




                   D'autres moments étaient bien sur plus propices à la réflexion. Un trappeur devant déménager pour cause de déforestation, un ours nageant sans fin en quête d'un morceau de banquise introuvable à cause de la fonte des glaces, l'invasion des moustiques dans les grandes plaines dû au réchauffement climatique, les requins chassés puis rejetés à la mer vivants sans ailerons ni nageoires, les analyses de Yann Arthus Bertrand sur fond d'images vue du ciel. A partir de certains extraits, les élèves étaient donc amenés à s'exprimer et à émettre des hypothèses sur les causes et conséquences des activités humaines sur l'environnement. Première étape d'un travail de recherche davantage scientifique qui se déroulera en classe. 

 
               

Raya manta










                  
                 
           Le festival s'est achevé par une journée très spéciale ce jeudi 21 mars, à l'occasion de la fête de la francophonie. L'auditorium s'est transformé le temps de quelques heures en cinéma du village écolo. Entre la gare, l'opéra, le restaurant et autres lieux symboliques d'une ville "à la française", les élèves des classes bilingues ou non ont pu profité de leur cinéma à travers des films sensibilisant au respect de l'environnement.
Des films accessibles à tous publics diffusés en continu : d'une usine cherchant à échapper à sa propre fumée, au petit prince voulant nettoyer une tache présente sur son soleil. 


Entrée du cinéma réalisé à partir de matériel recyclé.



         


   
           Les films furent sélectionnées selon les niveaux de classe, tout comme les questions et le débat qui s'en suivaient. Film d'animation pour les maternelles, court métrage type reportage-enquête pour les plus grands, un moment qui aura permis aux élèves n'ayant pas pu se rendre aux précédentes projections d'allier plaisir du cinéma, langue française, et réflexion sur l'environnement. Merci à Alfonso pour son travail et sa préparation pour cette journée du court métrage. 
 
       Enfin, et outre l’objectif environnemental, ce petit festival aura également permis de mettre en contact les  élèves avec des films francophones et la langue française. Les élèves du projet auront évolué au coté de ceux qui apprennent le Français en 2e langue étrangère. Les films furent également choisis selon le niveau de compréhension de français des classes auprès desquelles chaque film a été diffusé.



            Bilan d'une semaine très positive donc. Il ne nous reste plus qu'a espérer renouveler l'expérience en plus "grand" avec des nouveaux films, des nouvelles classes mais surtout avec la présence espérée des élèves de l'école Teran Valls et du lycée franco-costaricien afin que la toile devienne un moment propices d'échanges entre élèves francophones d'horizons différentes.


Les longs métrages diffusés durant le festival :

- Le dernier trappeur (Nicolas Vanier, 2003), premier long métrage nous raconte l'histoire de Norman, trappeur vivant en autonomie dans le nord canadien. Accompagné de ses chiens de traineau et de sa femme indienne, Norman chasse, prélève, construit, survit. Loin de la société de consommation, la nature le fait vivre, sans que lui ne l'appauvrisse en retour. Un film qui nous montre que l'homme a peu a peu coupé contact avec la nature alors que celui ci peu vivre en harmonie avec elle, comme jouer un grand rôle dans la préservation et dans la dynamisation des espaces naturels.



- Du nord canadien aux océans repartis sur la planète, Océans interroge l'empreinte que l'homme impose à la vie sauvage. Mais au delà, Océans nous offre à voir sous un nouvel angle la beauté et la diversité des créatures marines, méconnues, ignorées ou admirées par les élèves. Diversité qui a cependant tendance à diminuer de part la surexploitation des milieux marins, un film présenté aux grands comme aux maternelles .



- Tout comme Océans, c'est à travers des prises de vues et une musique originale que la planète blanche incite au respect de l'environnement. Les êtres vivants du cercle arctique sont présentés dans leur moments de chasse, de migration, d'évolution... Malgré le réchauffement climatique, ici la nature s'impose dans un espace immense et vierge où l'homme n'a pas sa place.




- Home, la terre vue du ciel par Yann Arthus Bertrand est désormais un classique de l'éducation au développement durable. Long métrage visant directement une prise de conscience du public, Home décrit comment en peu de temps l'homme a brisé l’équilibre sur terre et les conséquences de cette rupture. Agriculture, foret, récifs coralliens, sécheresse... Home aborde une grande variété de thèmes qui donneront lieu à une exploitation pédagogique plus profonde selon les thèmes retenus pour le projet du guide bilingue ( cf article "la grande école")

            

Francofonia 2013



"Le Français, ce sont les grandes orgues, qui se prêtent à tous les timbres, à tous les effets, de la douceur la plus suave, aux fulgurances de l'orage."
                                                                                      Leopold Sédar Senghor, Ethiopiques.

              La semaine du 20 mars, au Costa Rica comme dans le reste du monde, se célèbrait la fête internationale de la francophonie.
Mais la francophonie, qu'est ce que c'est ? Certainement parfois un peu tout et rien en même temps...
Certains la voient comme un espace où se parle le français, d'autre la considèrent comme les vestiges de la colonisation ou  un ensemble de stéréotypes sur la France et ses voisins, d'autres y voient un moyen de promouvoir différentes cultures à travers une langue qui s'exporte.

             Toutes ces définitions sont plus ou moins valables, mais comme je l’écrivais en septembre, il est selon moi plus facile de se rendre compte de ce qu'est la francophonie lorsqu'on la fait vivre ou qu'on prend part à des événements qui y sont en lien (notamment à l’étranger).
A partir de tout ce que j'ai pu voir et observer durant cette semaine très chargée (que ce soit en ville ou dans les écoles) je dirais donc que pour moi la francophonie est un moment de réunion et de célébration autour de la langue française, des différentes populations parlent cette langue, des cultures et de la Culture qui y est rattachée.



            Célébrer la francophonie c'est donc célébrer une langue, mais c'est aussi partager des valeurs qui sont universelles. C'est donc dans cette optique que les écoles Republica Francesa et Teran Valls étaient en fête et le moins que l'on puisse dire c'est que les écoles du projet bilingue ont sorti le grand jeu.
            Dans chaque école, la fête de la francophonie fut le produit d'un projet de longue haleine, mis en route depuis la rentrée des classes. Professeurs, élèves et parents d’élèves ont travaillé d'arrache-pied pour promouvoir la culture francophone de manière ludique, esthétique et informative.

          Les bandes dessinées

        L’équipe pédagogique de Concepcion de Tres Rios a choisi de la célébrer à travers les bandes dessinées et dessins animés. D'asterix, à Kirikou (France) en passant par Tintin, les Schtroumpfs (Belgique) ou encore Caillou (personnage québecois) tous étaient présents pour parler de leur histoire, les mettre en scène et tout cela bien sur en français !













             Au delà de la bande dessinée, des expositions sur les monuments français, sur les pays francophones moins connus des élèves costariciens (notamment en Afrique et Asie), sur les artistes francophones ou encore des recettes de cuisine... Chaque détour dans l'école se voulait donc un moyen aux élèves des classes bilingues de présenter leurs travaux, et d'en informer leurs camarades d'écoles non francophones.
               Chaque enseignant se voulait porteur d'un projet de classe que les enfants se sont totalement appropriés. La journée s'est terminée autour d'un café croissant dans le café restaurant crée pour l'occasion.


Les schtroupmfs ou los pitufos en espagnol
















L'occasion pour les élèves de pratiquer leur français
Les origines du croissant.




































        

 Le village de la francophonie  

           Du coté de Cartago, l'école Republica francesa s'est transformée le temps d'une journée en village français. Tout y était... cinéma, restaurant, parc, cirque, boutique, cabaret... même un défilé de mode et un opéra !

          Une nuance et non des moindres... tous les décors, des affiches aux fleurs du parc, en passant par les jeux proposés ou encore les costumes des enfants, tout ou presque était réalisé en matériel recyclé. Le cinéma lui même diffusait des courts métrages environnementaux sur lesquels les élèves étaient amenés à débattre.
         Nous savons qu'au Costa Rica une attention particulière est donnée aux activités en lien avec l'environnement, mais réaliser un projet d'une telle ampleur avec ce fil rouge de la réutilisation d'objet usés  relève de la prouesse.

Atelier fleurs plastique.

 

         Chaque classe s’était attribuée un endroit symbolique du village : les 2ndo grado ont par exemple décidé de faire un défilé de mode : " l’écologie n'est pas une mode mais la mode peut être écologique" lisait t'on sur le carton d'invitation. Sur fond de tour Eiffel, on a ainsi pu voir des robes ou parapluies en papier journal, vestes et lunettes en carton, ou encore chaussures en papier tressé.





             
 Les préscolaires ont recréé un parc récreatif-educatif à partir de bouteilles plastiques et briques de jus d'orange... memory, jeu l'arbre des déchets... faire du nouveau avec de l'ancien et que cela rentre dans une démarche éducative qui a du sens pour l’élève, cela parait simple comme cela mais quel travail en amont.





           Pendant plusieurs heures nous avons donc pris plaisir à se rendre au "café des rêves" pour un café croissant, assister à l’opéra Carmen de Bizet, voir un French cancan au Moulin Rouge, magicien et dompteurs au cirque ou même acheter un billet de train pour Paris.


Le moulin rouge
Pausita al café de los suenos











Carmen

Ida y vuelta para Paris !




       





         

            Par ailleurs l’élève était au centre de chaque activité, chacun a joué un rôle : de la présentation et animation des activités proposées, à des interprétations plus théâtrales, jusqu’à la gestion des débats au cinéma : aucun enfant de coté. L’équipe pédagogique gère la logistique, les élevés font vivre le village. Il arrive souvent qu'un projet soit porté à bout de bras par le professeur, ce qui fait d'ailleurs souvent perdre le sens même du projet, ici c'est bien l'ensemble des élèves qui avait le premier rôle.


l'eco-cinema, un lieu de débats.
       
         








            Rajoutez un investissement énorme des parents d’élèves et leur soucis du détail, une organisation sans faute, une bonne dose d'imagination, et nous sortons de cette journée avec l'impression d'avoir vu quelque chose de grand, un événement autour duquel toute communauté éducative s'est retrouvée, pour la célébration de la langue et de la Culture française dans une perspective écologique. (plus de photos dans la galerie).

Merci aux professeurs, élèves, et parents des deux écoles pour avoir rendu cette semaine de la francophonie aussi riche et diversifiée. La barre est placée haute pour 2014 !




dimanche 24 mars 2013

La grande école

                   
                  Les préscolaires ont troqué leur uniforme bleu contre la chemise blanche, d'autres élèves pleurent, certains professeurs courent et parmi eux de nouveaux visages. Casiers  vides, murs vierges, sacs de matériel pédagogique entassés dans les coins. Pas de doutes le mois de févier fut bien celui de la rentrée et au programme une année bien  chargée !
                  
                    Pour les enseignants des sections bilingues, l'année scolaire aura débuté par une formation à l’université. Parmi les thématiques abordées, une réflexion sur l'apprentissage des mathématiques et des situations problèmes, une séquence sur la pédagogie par compétence dont tente de s'inspirer les nouveaux programmes de français costariciens ou encore des modules sur l’élaboration d'une charte de vie commune au classes du projet ainsi qu'une analyse des résultats aux différents diplômes de français passées par les élèves costariciens.
                    Grâce à la présence des enseignants d'espagnol, cette formation aura permis lentement mais surement d’élaborer les bonnes bases d'une année tant dans la communication entre qu'équipe qu'avec les élèves.

                    Les semaines qui ont suivis ont été celles de la mise en route : si certains professeurs suivent la même classe durant plusieurs années, d'autres récupèrent un nouveau niveau, d'autres encore découvrent pour la première fois l'enseignement.
                   Dans mon cas au revoir la maternelle, bonjour le CP. C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé les mêmes élèves que l'an dernier du coté élémentaire cette fois répartis dans quatre classes de primer grado : les 1.1 et 1.2 d'Ingrid de la Republica Francesa et les 1.4 et 1.5 de Carmen de l'école Teran Valls.


           

                 Jusque début mars les élèves ont été évalués sur leurs acquis de maternelle, ils se sont aussi habitués à la "grande école". Il existe en effet un certain fossé entre la maternelle (travaux de groupes par ateliers, matériel adapté, nombreux regroupements, élèves en interaction entre eux, jeu libre), et le primer grado où durant les premières semaines, l’élève est la plupart du temps assis et mis en situation frontale avec l'enseignant... On peut donc comprendre pourquoi il est difficile pour un élève de CP de rester concentré plusieurs heures durant. Des difficultés d'adaptation qui sont pour moi dues à un certain manque de continuité entre maternelle et élémentaire. Ce fonctionnement différent permet de constater le bien fondé d'une organisation des enseignements par cycles d'apprentissage intégrant la maternelle tel qu'il peut être pratiqué en France.



                 Rajoutez à cela des journée des plus longues, l’alternance matin/après midi des horaires selon les journées, ainsi qu'une répartition des moments de recréation et de repas déconcertante et vous comprendrez pourquoi les élèves de primer grado montrent certains signes de fatigue et pas mal de problèmes d'attention.
A l'ecole elementaire, une journée de classe est par exemple découpée en periode de 40 min séparées par 5 min de recréation. Ceci pendant 5 heures (soit selon moi le temps parfait pour sortir l’élève de l'activité sans pour autant lui permettre de réellement se défouler). Il arrive très souvent qu'une séance soit interrompue par le passage à la cantine, soit 20 min pour manger et retour direct en classe sans moment de pause ou de recréation pour digérer.
                   Les contraintes liées au respect de ces horaires sont pour moi l’élément le plus couteux en terme d'adaptation. Bien que cette organisation reste la seule possible permettant à tous les enfants d’être scolarisés et de vivre ensemble dans un espace assez restreint pour un nombre important d’élèves (ex le réfectoire a une capacité d’accueil de deux groupes pour une trentaine de classes dans l'école). Il me semble cependant aller  à l'encontre de certains besoins de l'enfant en terme de rythmes scolaires. On est donc encore loin des débats actuels en métropole sur les rythmes scolaires qui ont au moins le mérite d'exister.
Résonnance de la pluie sur les classes en taule, chaleur, gymnase situé à moins de cinq mètres, travaux aux alentours, bruit des élèves dans la salle de classe : les enseignants costariciens font preuve de philosophie et s'adaptent tant bien que mal.


Se tenir correctement pour écrire : patience et persévérance..


Si le passage à l’école élémentaire est donc parfois quelque peu difficile, les élèves évoluent ensuite de manière positive avec des enseignants qui rendent leurs classes autant que possible vivantes et interactives. 
La mise en place de plusieurs projets communs aux sections bilingues permet en effet de rentrer réellement dans les apprentissages.




Projets en cours pour l'année 2013 :

La fête de la francophonie 

"Le français est une chance !" A travers la découverte des bandes dessinées francophones ou la reconstruction d'un village à la française, ce premier projet d'ampleur de l'année aura eu un franc succès ( cf article francofonia 2013).

 


Guide bilingue éco-citoyen 

           Projet de grande ampleur qui intégrera toutes les classes du projet bilingue, des maternelles jusqu'au secondaire, et ce jusqu'au mois de juin. Comme son nom l'indique, il aura pour but de sensibiliser les élèves  et les communautés locales au développement durable.
Comment ? A travers l'acquisition de gestes simples pour la préservation de l'environnement, de débats et projets menées en classes liés à une thématique spécifique.

          Il comprendra aussi bien un test sur nos pratiques écocitoyennes, des citations d’élèves (représentations initiales), des articles sur la réalisation des projets en classe et les productions qui y correspondent ou encore un lexique sur les mots clés liés au développement durable.
Ex : la création d'une "ville idéale durable" par les maternelle de Cartago, ou la creation d'un espace de tri par les classes du 1er cycle (cp, ce1, ce2).  On y retrouvera donc des photos, illustrations, ainsi que des textes issus de recherches scientifique menés par les différents niveaux et classes sur les 6 thèmes prioritaires de l'éducation au développement durable (definis par le ministère de l’éducation nationale) que sont la biodiversité, l'eau, les déchets, les energies, l'alimentation et les solidarités.

          Difficile actuellement de dire à quoi ressemblera le produit fini "guide écocitoyen", il evoluera selon l'appropriation du projet par les élèves et leurs professeurs. Il sera dans un premier temps édité numériquement puis diffusé auprès des communes de San José, Cartago, Concepcion, mais aussi auprès de l'Institut Français d'Amérique Centrale, de l'Ambassade de France et de l'académie de Lille.
Quatre mois est un laps de temps très court et nous suivrons dans cuadernos de escuela l’évolution du projet et les activités en classes qui y sont liées.
Quelques exemples de sous thématiques :  foret tempérée et humide, de la France au Costa rica : des écosystèmes en danger / Comment réduire ma consommation d'eau ? / Réduire mes déchets : la réutilisation / La solidarité internationale : des conditions différentes pour tous.

Dans sa conception, ce projet se veut fédérateur et a pour objectifs généraux :
- Allier enseignement du français bilingue et éducation au développement durable.
- Développer une conscience éco-responsable chez les élèves et acquérir des pratiques qui y sont liées.
- Développer la pédagogie de projet interdisciplinaire dans les classes bilingues. 
- Rendre les élèves acteurs de leurs apprentissages : dans  la conception et réalisation du projet, mais aussi dans la communication et sensibilisation autour de celui ci. 
- Renforcer la coopération bilaterale France-Costa Rica à travers un produit commun.
- Diffusion de la langue française au Costa Rica et dans le reste de l'Amérique centrale.











 Le petit livre vert pour la terre, l'un des premier guide sur nos pratiques écocitoyennes. 
Fondation Nicolas Hulot.